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LAHITTE-TOUPIERE

Le nom de la commune possède une étymologie romane. La Hitte désigne une colline, une pierre plantée (borne) voire une hauteur au sens de limite, frontière tout comme sa proche voisine Lafitole. Ici, la frontière est marquée par la limite du village de la Bigorre, du Béarn et de la Rivière-Basse.

Le mot toupière se rattache lui à la production de poteries et de céramiques, favorisée par les terres argileuses sur le territoire. Cet artisanat local sera exploité du Moyen-âge au XIX ème siècle. Le village s'organise d'ailleurs autour des centres de productions des poteries, le long du chemin du côteau menant à Maubourguet.

Idéalement placé sur le Chemin de Saint-Jacques de Compostelle GR653, le village de Lahitte-Toupière est une halte pour les pèlerins traversant le Val d'Adour.

L’église Saint-Pierre date du XIIème siècle. Elle est incendiée au XIVème siècle par les troupes du Prince Noir durant la Guerre de Cent Ans. Les maçonneries ont gardé de cet évènement des traces de rubéfaction. L’édifice est probablement restauré au siècle suivant, grâce à l’argent gagné de la vente des poteries locales.

Ce travail de la poterie perdure de nombreuses années dans le village. En 1866, malgré la prédominance de l’activité agricole, on dénombre encore 26 potiers. C’est malheureusement au siècle suivant, en 1926 que la profession disparaît sur place à cause de la mécanisation et l’exode rural.

 

 

Le petit + 

> à proximité de la mairie, les vestiges d’une poterie, symbole de l’importance de cette activité dans le village jusqu’à il n’y a pas si longtemps.

Pour aller plus loin : 

> archivesenligne65/LahitteToupiere

- Vestiges modernes d’un artisanat archaïque : un exemple pyrénéen en Bigorre : la poterie d’usage quotidien de Lahitte-Toupière, François et Claudette Carrazé, Saint-Maximin, 2000

- Monographie de Lahitte-Toupière, Gaston Balencie, Tarbes

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